Avec la complexité croissante du paysage fiscal, comprendre la fiscalité de l’assurance-vie en 2025 est devenu indispensable pour tout épargnant soucieux d’optimiser ses placements. Ce produit d’épargne, très prisé pour sa souplesse et ses avantages, offre une double fonction : valoriser un capital sur divers supports, tout en permettant une transmission avantageuse à ses proches. Mais derrière cette simplicité apparente se cache une mécanique fiscale évolutive, particulièrement sensible aux dates de versement, à la durée de détention et à l’âge du souscripteur. Les grandes compagnies comme BNP Paribas Cardif, CNP Assurances, Crédit Agricole Assurances ou encore Generali France proposent désormais des contrats adaptés à ces contraintes, intégrant les dernières modifications législatives. Que vous envisagiez un retrait anticipé, une sortie en rente viagère ou une planification successorale, maîtriser les différents barèmes et abattements est essentiel pour éviter les surprises. Également, l’impact des prélèvements sociaux à 17,2 % et des options d’imposition – flat tax ou barème progressif – doivent être pris en compte avec soin, notamment pour les clients d’AXA France, Maaf Vie, La Banque Postale Assurances, Groupama Gan Vie, Allianz Vie ou Swiss Life France. Ce décryptage approfondi vous accompagne dans l’articulation entre stratégies patrimoniales et optimisation fiscale, offrant une lecture claire pour transformer l’assurance-vie en un levier efficace, sécurisé et rentable.
Comprendre en détail la fiscalité des retraits sur l’assurance-vie en 2025
L’assurance-vie séduit par sa capacité à faire fructifier un capital tout en différant la fiscalité. En effet, tant que vous n’effectuez aucun rachat, votre épargne accumulée est exonérée d’imposition, ce qui incite à une détention longue. Cette exonération s’applique aux primes versées, et seuls les gains (intérêts, plus-values) sont soumis à l’imposition dès que vous effectuez un retrait, qu’il soit partiel ou total.
Le calcul de la part taxable dans un retrait repose sur une formule spécifique : il s’agit de déterminer la proportion des gains inclus dans la somme retirée, en fonction de la totalité des versements et de l’épargne accumulée. Par exemple, si vous retirez 15 000 euros dont 1 200 euros proviennent de plus-values, ce sont ces 1 200 euros qui seront potentiellement imposés.
Fiscalité avant 8 ans de détention : flat tax et barème progressif
Avant d’atteindre les 8 ans de détention, la fiscalité des gains dépend principalement de la date des versements effectués :
- Primes versées avant le 27 septembre 2017 : les gains sont soumis au barème progressif de l’impôt sur le revenu par défaut, mais vous pouvez opter pour un prélèvement forfaitaire libératoire (PFL) de 35% pour les retraits réalisés avant 4 ans, ou de 15% entre 4 et 8 ans.
- Primes versées depuis le 27 septembre 2017 : le prélèvement forfaitaire unique (PFU) dit flat tax s’applique par défaut à 30% (12,8% impôt sur le revenu + 17,2% prélèvements sociaux). Cette imposition peut toutefois être aménagée en optant pour le barème progressif de l’impôt si cela s’avère plus avantageux.
Cette dualité fiscale offre une flexibilité précieuse pour les clients, notamment ceux assurés par des groupes comme La Banque Postale Assurances ou Crédit Agricole Assurances, qui bénéficient de conseils personnalisés pour ce choix essentiel.
Avantages fiscaux après 8 ans : abattement et taux allégé
Le véritable avantage fiscal de l’assurance-vie se manifeste au-delà de 8 ans de détention. Un abattement annuel est alors applicable sur les gains imposables :
- 4 600 euros pour un célibataire;
- 9 200 euros pour un couple soumis à imposition commune.
Au-delà de cet abattement, les gains sont imposés à un taux réduit :
Date des versements | Taux d’imposition | Prélèvements sociaux |
---|---|---|
Avant 27 septembre 2017 | 7,5% (prélèvement forfaitaire libératoire possible) | 17,2% |
Après 27 septembre 2017 |
Moins de 150 000 € : 7,5% Au-delà : flat tax de 30% |
17,2% |
Ce seuil fiscal de 150 000 euros concerne le cumul des contrats détenus par un même foyer. Allianz Vie et Swiss Life France accompagnent souvent leurs clients dans la gestion de ces exonérations pour optimiser leurs retraits.

Penser la transmission : fiscalité spécifique en cas de décès sur l’assurance-vie
L’assurance-vie est non seulement un outil d’épargne performant mais aussi un instrument privilégié pour organiser la transmission de patrimoine. La fiscalité qui s’applique lors du décès du souscripteur dépend profondément de l’âge à la date des versements et des clauses bénéficiaires désignées. Cette fiscalité présente des nuances que les acteurs majeurs comme BNP Paribas Cardif, CNP Assurances ou Generali France prennent en considération dans leurs offres.
Versements réalisés avant 70 ans : un cadre fiscal avantageux
Pour les primes versées avant l’âge de 70 ans, chaque bénéficiaire peut recevoir jusqu’à 152 500 euros exonérés de taxation. Au-delà, un prélèvement s’applique selon un barème progressif :
- 20% jusqu’à 852 500 euros;
- 31,25% au-delà.
À noter que cette règle est valable pour les sommes versées avant le 13 octobre 1998 ainsi que celles déposées ensuite, mais toujours avant les 70 ans du souscripteur.
Versements après 70 ans : seuil global et application des droits de succession
Les sommes versées après 70 ans bénéficient d’un abattement global et non par bénéficiaire, fixé à 30 500 euros. Au-delà de ce montant, elles sont intégrées au calcul des droits de succession classiques, avec les abattements liés aux liens familiaux. Dans cette configuration, contrairement à la transmission avant 70 ans, seuls les primes sont concernées, les intérêts générés restent exonérés.
Cas d’exonération particuliers et clauses bénéficiaires optimales
La transmission peut rester totalement exonérée dans plusieurs cas :
- transmission au conjoint survivant ou au partenaire de PACS;
- souscripteur domicilié hors de France, sous certaines conditions;
- absence de bénéficiaire désigné explicitement dans le contrat, où la somme retourne alors à la succession.
Il est essentiel d’optimiser la clause bénéficiaire, en distinguant vos héritiers selon leur statut, afin de maximiser les abattements. Les fiscalistes d’AXA France ou Groupama Gan Vie recommandent souvent d’ouvrir plusieurs contrats pour diversifier la transmission aux différents ayants droit.
Impact des prélèvements sociaux et imposition des supports au sein des contrats assurance-vie
Les plus-values et intérêts générés par l’assurance-vie ne sont pas seulement soumis à l’impôt sur le revenu ou à la flat tax, mais également aux prélèvements sociaux, qui s’élèvent à 17,20%. Ils s’appliquent selon la nature du support :
- Pour les fonds en euros, ils sont prélevés annuellement, directement sur les intérêts générés à la fin de chaque année;
- Pour les unités de compte, le prélèvement intervient uniquement lors d’un rachat ou au décès.
Cette distinction est importante, car les supports en unités de compte, souvent proposés par des assureurs comme Maaf Vie ou Crédit Agricole Assurances, peuvent différer notablement en termes de gestion fiscale.
Déclaration des prélèvements et impact pour les non-résidents fiscaux
À la fin de chaque année, les assureurs comme BNP Paribas Cardif ou Generali France fournissent un relevé détaillé des prélèvements déjà acquittés. Cela facilite la déclaration fiscale lors du règlement des impôts. Les non-résidents fiscaux sont généralement exemptés de ces prélèvements, sauf dans certains cas définis par des conventions internationales.
Type de prélèvement | Taux (%) |
---|---|
CSG (Contribution Sociale Généralisée) | 9,90 |
CRDS (Contribution au Remboursement de la Dette Sociale) | 0,50 |
Prélèvement social | 6,80 |
Contributions additionnelles | 0,30 |
Total | 17,20 |
Choisir une stratégie optimale : gestion de l’imposition, versements et bénéficiaires
Bien optimiser la fiscalité de son assurance-vie repose sur plusieurs leviers essentiels. Parmi ceux-ci, la gestion judicieuse du moment des versements, la durée de détention ainsi que le choix et la répartition des bénéficiaires jouent un rôle clé pour minimiser les impôts et optimiser la transmission.
Conseils pour réduire l’impôt sur les rachats
- Préférer les rachats après 8 ans pour bénéficier de l’abattement annuel sur les gains;
- Utiliser cet abattement de manière optimale, en fractionnant les retraits annuels plutôt qu’en effectuant un retrait massif sur une seule année;
- Effectuer des rachats partiels et étaler ces opérations sur plusieurs années;
- Considérer l’option du barème progressif si celle-ci est plus avantageuse que la flat tax;
- Tenir compte de la limitation à 150 000 euros des primes pour bénéficier du taux réduit après 8 ans.
Optimisation de la transmission : bien choisir ses bénéficiaires
Une bonne planification impose d’adapter la clause bénéficiaire au profil familial et patrimonial :
- Désigner plusieurs bénéficiaires distincts afin de profiter de multiples abattements de 152 500 euros chacun;
- Limiter les versements après 70 ans pour éviter une taxation plus lourde;
- Ouvrir plusieurs contrats si nécessaire, notamment pour transmettre à plusieurs enfants et au conjoint;
- Consulter un conseiller de compagnies telles que Swiss Life France ou AXA France pour bâtir une stratégie adaptée à votre situation.
Questions fréquentes sur la fiscalité de l’assurance-vie cette année
Quelle est la fiscalité appliquée aux retraits d’assurance-vie en 2025 ?
La fiscalité dépend principalement de la durée de détention et de la date des versements. Avant 8 ans, la flat tax à 30% s’applique par défaut sur les gains, avec possibilité d’opter pour le barème progressif. Après 8 ans, un abattement annuel de 4 600 euros pour une personne seule s’applique, et les gains sont taxés à 7,5% ou 30% selon le montant total des versements.
Quels sont les avantages fiscaux d’une assurance-vie détenue plus de 8 ans ?
Au-delà de 8 ans, les plus-values bénéficient d’un abattement annuel significatif (4 600 € ou 9 200 € pour un couple) et d’un taux d’imposition réduit, ce qui rend les retraits beaucoup plus avantageux fiscalement.
Comment fonctionne l’abattement de 152 500 euros en cas de transmission ?
Lors du décès du souscripteur, chaque bénéficiaire peut recevoir jusqu’à 152 500 euros sans être imposé, pour les primes versées avant 70 ans. Ce dispositif protège ainsi la transmission de patrimoine familiale sous conditions précises.
L’assurance-vie est-elle soumise à l’impôt sur la fortune immobilière (IFI) ?
Les contrats d’assurance-vie ne sont généralement pas soumis à l’IFI, sauf si une partie significative est investie en unités de compte liées à des actifs immobiliers comme les parts de SCPI ou SCI. Dans ce cas, cette fraction doit être déclarée à l’IFI.
Quels sont les cas d’exonération de la fiscalité des plus-values ?
Les rachats liés à un licenciement, une invalidité ou une mise à la retraite anticipée peuvent bénéficier d’une exonération partielle ou totale, sous réserve de justifier la situation auprès de l’assureur.